Aprés une courte défaite à Canberra (3h de route aller, 34-36 aprés un match physique et serré, 3h de route retour), il fallait bien se ressourcer avec une petite marche dans les quatiers uppés de Sydney : entre Rosebay et Watsons Bay.
Le temps est de notre côté, le pacifique ne rechigne pas à livrer ses reflets dorés...
Entre les maisons à l'architecture parfois osée, on peut admirer la vue offerte sur la city et sa baie.
On peut comprendre pourquoi les Yuppies ont élu domicile dans ce coin de Sydney.
La lune, prise à témoin, tiens même compagnie à nos promeneurs du dimanche.
Le soleil se couche, mes amphigouris et autre gongorismes bloguesques se terminent: demain est un autre jour.
Mais je ne saurais vous quitter sans vous dévoiler l'envers (qui à dit l'enfer?) du décor. Pendant que vous, chers lecteurs, vous pavanez sur des photos toutes aussi somptueuses les unes que les autres, des pigistes payés peanuts se démènent pour vous faire rêver au péril de leur hygiène dentaire:
5.29.2007
5.21.2007
C'est une montagne bleue, adossée à la colline
Mais on n'y vient pas à pied...
Dimanche quatre valeureux français échoués à Sydney depuis plus d'un mois maintenant ont décidé de s'attaquer aux blue mountains. Les lignes qui suivent sont le récit de leur destin tragique.
5h30 Réveil des titans
6h56 Le Bus s'arrête non loin de Central Station.
7h04 Arrivée à la dite Gare, bonne nouvelle matinale : il y a des travaux sur la ligne de train. Au lieu de prendre 2h, il faut changer aprés 40 min de train pour un bus et la longueur du trajet dépendra du trafic.
7h26 A peine installé dans le train, deux soldats montrent déjà des signes de faiblesse, n'en déplaise à leurs allégations blogosphériques.
9h35 Katoomba nous tend les bras. Quelques minutes de marche à peine suffiront à la fois à nous mener tout proche de l'objectif et à enterrer tout espoir d'une véritable ballade dans le bush. Il nous faut suivre un chemin artificialisé, où tout relief a été méthodiquement transformé en successions de petites marches, où toute falaise est prétexte à exposer le savoir faire australien en matière de grillage et autres tubes en aciers... Reste que malgré les bus, les téléphériques et autres joyeusetés, la vue est belle.
Tout cela permet de rendre la nature plus accessible, permet d'avoir des fonds pour mieux l'entretenir, la surveiller et la nettoyer, mais y a pas à dire, les touristes c'est bien que des touristes. On les retrouve donc piallant, photographiant, déglutissant et s'amassant devant les three sisters.
Mais pourquoi donc ce nom étrange pour ces trois tas de caillasse? La légende veut que trois soeurs, 'Meehni', 'Wimlah' et Gunnedoo', vivant dans la tribu aborigène de katoomba soient tombées éperdument amoureuses de trois frêres d'une autre tribu, ce qui, bien entendu, by tribal law, ne pouvait se faire. Et finalement, même si le bateau ne pouvait pas couler, il heurta un iceberg et ... euh pardon je me trompe de film. Les frêres, trouvant que, quand même c'était pas du jeu, parce que elle était drolemment gaulée la petite Meehni (notez le jeu de mot, Ahah Ahah Ahah, assez ri, suite de l'histoire:), ils décidèrent, en bons joueurs de ce qui deviendra plus tard le football australien, d'employer la force pour récupérer leurs dulcinées. Malheureusement cela tourna en guerre tribale généralisée. Comme la vie des soeurs était en danger, un sorcier les transforma en pierre pour les protéger, tout en se promettant d'inverser le sort une fois la guerre finie, parce que, faut bien l'avouer, Gunnedoo, elle avait des atouts certains. Mais le sorcier se fera tuer dans la bataille et les 3 soeurs qui ne laissaient pas de marbre resteront pierre pour l'éternité.
12h02 Aprés un petit repas (- cétoikapriléchipze ? -quelles chips?- Celles qui étaient sur la table hier soir, ce matin elle n'y étaient plus, donc je pensais... - Mais j'y ai pas touché, moi, à TES chips - Oups, c'est moi, dis la troisième voix, qui les ai rangées dans le placard hier...), ou plutôt un encas relativement frugal, on décide de se diriger vers des contrées moins peuplées, tout en suivant le seul chemin aux milles marches offert.
Plus isolé, on apprécie d'autant plus la vue, mais il nous faudra bien vite rebrousser chemin pour mieux attendre dans un bus bloqué dans les embouteillages...
Dimanche quatre valeureux français échoués à Sydney depuis plus d'un mois maintenant ont décidé de s'attaquer aux blue mountains. Les lignes qui suivent sont le récit de leur destin tragique.
5h30 Réveil des titans
6h56 Le Bus s'arrête non loin de Central Station.
7h04 Arrivée à la dite Gare, bonne nouvelle matinale : il y a des travaux sur la ligne de train. Au lieu de prendre 2h, il faut changer aprés 40 min de train pour un bus et la longueur du trajet dépendra du trafic.
7h26 A peine installé dans le train, deux soldats montrent déjà des signes de faiblesse, n'en déplaise à leurs allégations blogosphériques.
9h35 Katoomba nous tend les bras. Quelques minutes de marche à peine suffiront à la fois à nous mener tout proche de l'objectif et à enterrer tout espoir d'une véritable ballade dans le bush. Il nous faut suivre un chemin artificialisé, où tout relief a été méthodiquement transformé en successions de petites marches, où toute falaise est prétexte à exposer le savoir faire australien en matière de grillage et autres tubes en aciers... Reste que malgré les bus, les téléphériques et autres joyeusetés, la vue est belle.
Tout cela permet de rendre la nature plus accessible, permet d'avoir des fonds pour mieux l'entretenir, la surveiller et la nettoyer, mais y a pas à dire, les touristes c'est bien que des touristes. On les retrouve donc piallant, photographiant, déglutissant et s'amassant devant les three sisters.
Mais pourquoi donc ce nom étrange pour ces trois tas de caillasse? La légende veut que trois soeurs, 'Meehni', 'Wimlah' et Gunnedoo', vivant dans la tribu aborigène de katoomba soient tombées éperdument amoureuses de trois frêres d'une autre tribu, ce qui, bien entendu, by tribal law, ne pouvait se faire. Et finalement, même si le bateau ne pouvait pas couler, il heurta un iceberg et ... euh pardon je me trompe de film. Les frêres, trouvant que, quand même c'était pas du jeu, parce que elle était drolemment gaulée la petite Meehni (notez le jeu de mot, Ahah Ahah Ahah, assez ri, suite de l'histoire:), ils décidèrent, en bons joueurs de ce qui deviendra plus tard le football australien, d'employer la force pour récupérer leurs dulcinées. Malheureusement cela tourna en guerre tribale généralisée. Comme la vie des soeurs était en danger, un sorcier les transforma en pierre pour les protéger, tout en se promettant d'inverser le sort une fois la guerre finie, parce que, faut bien l'avouer, Gunnedoo, elle avait des atouts certains. Mais le sorcier se fera tuer dans la bataille et les 3 soeurs qui ne laissaient pas de marbre resteront pierre pour l'éternité.
12h02 Aprés un petit repas (- cétoikapriléchipze ? -quelles chips?- Celles qui étaient sur la table hier soir, ce matin elle n'y étaient plus, donc je pensais... - Mais j'y ai pas touché, moi, à TES chips - Oups, c'est moi, dis la troisième voix, qui les ai rangées dans le placard hier...), ou plutôt un encas relativement frugal, on décide de se diriger vers des contrées moins peuplées, tout en suivant le seul chemin aux milles marches offert.
Plus isolé, on apprécie d'autant plus la vue, mais il nous faudra bien vite rebrousser chemin pour mieux attendre dans un bus bloqué dans les embouteillages...
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5.17.2007
Premier entrainement à l'Olympic stadium
Hier soir se tenait le premier entrainement de notre équipe de Hand sur, une fois n'est pas coutume en Aussie, un véritable terrain de Hand : la stade Olympique. Revers de la médaille, nous n'étions que 5 de notre équipe... Il faut dire que le stade est loin de la ville, encore plus loin que l'aéroport. J'ai par ailleurs appris que notre coach n'est autre que l'ex coach de l'équipe féminine d'Australie des J.O. de Sydney de l'an 2000. Bon, je dois peut-être avouer qu'elles ont perdu tous leurs matchs finissant 10ème...
5.14.2007
Jim a encore du boulot...
5.07.2007
Un dimanche comme les autres ?
Dimanche, il est 11h, votre valeureux guerrier se réveille aprés une petite soirée dans Sydney centre. Aprés la douche, son bras garde encore la trace du checked de la boite de la veille. Il se souvient, oui, kingcross, le quartiers des prostituées (la prostitution, tout comme les bordels, est légale ici) le stonewall hotel - http://www.stonewallhotel.com -, une des famous boite gay de la ville, avec ses "spectacles" dont le fameux remake de la petite Sirène Beyonce's G-spot. Bref, il est l'heure de faire une petite promenade. Empruntons un de ces trottoirs caractéristiques, histoire de voir où il nous mène...
Une chose est pour le moins certaine, il fait chaud, notre protagoniste aux pieds plats à bien fait d'enfiler la tenue de super-héros locale : short + tongs. Arrivé en haut d'une colline, Sydney étant pas mal vallonée, on peut apercevoir un bout de banlieue sud-est entre les arbres. C'est assez frappant comme on pourrait croire qu'il s'agit de Vladisvostok sur cette photo :
Un peu plus loin, on y est : coogee Beach. L'eau est à 21°5, nous sommes en automne, respirez vous êtes à Sydney.
Continuons, il n'est pas encore l'heure de la sieste pour notre vaillant reporter, allons plutôt voir cette eau, trop bleue pour être vrai, d'un peu plus prés.
La plage n'est pas trop bondée, to plouf or not to plouf that is the question !
Mais si on plouf, directement dans l'océan, ou bien dans une de ces piscines d'eau de mer (en bas à droite) si courantes par ici? Tant de tracas et d'incertitude pour un dimanche, vous devrez bien reconnaitre que la vie est parfois bien difficile.
De retour à l'appart' , Laetitia et Clement proposent une virée à Manly. C'est au Nord de Sydney, il faut prendre le ferry qu'ils disent. Bingo, une heure plus tard on glisse lentement sur la baie :
Petite ballade, le soleil ne tardera pas à se coucher sur Manly qui est bien moins construit pour le plus grand plaisir des yeux et des poumons:
La plage en contre-bas qui donne sur une rue commerçante me fait vraiment penser à Arcachon. En fait, flore exceptée, Manly ressemble réellement au bassin.
Mais il va bientôt être l'heure de rentrer, il fait déjà bien noir. Il est 19h00.
Retour au centre, l'opera house vibre déjà de cette nouvelle nuit qui s'annonce comme toujours mouvementée dans la city!
5.02.2007
GastrOZnomie
Un petit reportage sur l'art de la table australien. Plus précisement sur la pause repas de midi typique à l'UNSW. Pour tous les X qui lisent ces lignes, comprenez moi bien, Magnan nous manque ici! Il n'y a en effet pas de resto U ou quoi que ce soit d'approchant mais plein de petites boutiques, de snacks, de stands de bouffe asiatique, indienne ou riquaine tels que ceux que vous pouvez ici :
On a donc du se reconvertir en entreprise de fabrication de sandwichs. Et tous les matins, on travaille à la chaine pour pouvoir mieux en profiter à midi, tranquillement allongés dans l'herbe devant notre batiment Bio Science, paisiblement caressés par le soleil de l'automne austral...
On a donc du se reconvertir en entreprise de fabrication de sandwichs. Et tous les matins, on travaille à la chaine pour pouvoir mieux en profiter à midi, tranquillement allongés dans l'herbe devant notre batiment Bio Science, paisiblement caressés par le soleil de l'automne austral...
Bon Appétit!
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